Aphex sans effet - french drukqs review | xltronic messageboard
 
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Aphex sans effet - french drukqs review
 

andreas.de from paris, france on 2001-11-19 09:31 [#00053445]



hello,
for those of you who speak french :

http://forum.liberation.com/musique/actu/20011024aphextwin.
html

Aphex Twin CD: «Drukqs» (Warp/Source).

Et si l'album techno le plus attendu de l'année faisait à
l'arrivée autant d'effet qu'un pet sur une toile cirée?
Après cinq ans de silence, uniquement rompus par deux
(spectaculaires) maxis, le gourou de l'electronisa anglaise
sort du bois. Aphex Twin est de retour avec un double
album... et sa tête de lard. En trente plages
caractérielles et près de deux heures de musique
crucifiante, Drukqs se présente comme l'album le plus «dur
à avaler» de Richard D. James et, paradoxalement, tout
porte à croire que ça l'amuse, sur l'air: «C'est ma
musique préférée parmi toutes celles que j'ai
composées.»

Alternance de déflagrations acid-breakbeat - dont
l'ultraviolence est parfois tempérée par des mélodies,
mi-élégiaques mi-angoissantes - et de gymnopédies naïves
se réclamant d'Erik Satie («sa musique m'inspire»), ce
dixième album d'Aphex Twin (la comptabilité est difficile
à tenir) ne brosse personne dans le sens du poil. Il est
d'ailleurs assez rare qu'un type qui a toutes les cartes en
main pour devenir une étoile du show-biz electro, à faire
pâlir les Daft Punk et autres Prodigy, refuse de jouer le
jeu pour qu'on songe à le lui reprocher.

Référence. Figure vénérée de l'underground techno et
respectée de l'avant-garde électronique (son ICCT Hedral a
été repris par Philip Glass, Stockhausen l'a récemment
invité à jouer au Barbican Center de Londres), Richard D.
James est même souvent cité comme référence par les
artistes «rock». D'abord dissimulé sous d'innombrables
pseudonymes (AFX, Blue Calk, Polygown Window...), il s'est
brusquement (sur)incarné au tournant des années 90, au
point de devenir, grâce au single Windowlicker, l'une des
têtes les plus identifiées de la scène (plus ou moins)
dance. Le clip, réalisé par son ami Chris Cunningam, est
resté dans toutes les mémoires - spécialement de ceux qui
détestent la techno. On y voyait le visage grimaçant
d'Aphex Twin implanté numériquement sur les corps
plantureux d'une dizaine de bimbos échappées d'un porno
californien. Le morceau lui-même, mariage malin
d'expérimentation et de format pop, était l'un des plus
remarquables que l'iconoclaste britannique ait jamais
pondus. Les portes de la gloire étaient prêtes à s'ouvrir
dans un délire de superlatifs encombrants (du style «le
Mozart de l'electronisa») imaginés par des journalistes
déroutés.

Au lieu de ça, fidèle à sa légende, Richard D. James a
préféré disparaître. Ne se signalant plus que par
d'improbables sets de DJ où, généralement caché sur le
côté de la scène, à genoux derrière les platines, il
s'acharne à gâcher la soirée. Les rumeurs qui depuis
toujours circulent sur son compte (son père distribuait du
LSD dans un hôpital psychiatrique, il n'a pas de permis de
conduire mais roule en tank dans les champs des Cornouailles
où il est né...) se sont démultipliées. Les derniers
bruits, probablement autodistillés par ce grand stratège
de l'intox, semblaient même indiquer qu'il comptait quitter
le circuit pour se consacrer à sa petite amie française.

Délibéré? Si Drukqs prouve le contraire, il confirme que
l'inspiration de l'un des plus prolifiques artistes
contemporains est (momentanément?) en berne. Pléthorique
et excessif, ce double album sonne trop souvent comme un
pastiche réalisé par un des innombrables clones qui
pillent son Å“uvre. Pour quelques titres de la meilleure
veine, il faut supporter trop de fonds de tiroir anodins.

Si ce grand excentrique, qui se complaît dans son
personnage d'asocial grimaçant, n'a pas voulu (ou pas su)
faire le tri, c'est sans doute pour des raisons
contractuelles. Bien qu'il l'ait démenti par e-mail à
Libération («Je n'ai jamais dit ça»), les rares
interviews qu'il a données ces derniers temps reviennent
sur un point: il lui restait deux albums à livrer chez
Warp, le label emblématique de l'electronisa dont il ne
semble plus approuver les options, pour pouvoir retrouver sa
liberté. Sans doute, à la manière d'un Lou Reed, autre
grand caractériel dont la légende veut qu'il livrât Metal
Machine Music, son disque le plus abscons (et l'un des
préférés d'Aphex), pour se débarrasser de sa maison de
disques de l'époque, Richard D. James a-t-il choisi de
sortir un double album pour abréger ses obligations.
Hypothèse qui semble confirmée par la sortie simultanée
de la première référence (difficile à dénicher) de Men,
le label qu'il vient de créer avec Squarepusher (l'un de
ses rares confrères trouvant grâce à ses yeux).
Qu'importent les rumeurs et interprétations face à
quelqu'un dont le dégoût des médias est proverbial («La
simple idée d'une chronique de disque me paraît ridicule,
je me fous de lire l'opinion de gens que je ne connais
pas»). En revanche, il est difficile de ne pas remarquer
qu'aucun des nouveaux titres (Cymrv Beats, Kesson Dalef...)
n'est prononçable, hormis un seul : Father (père).

Mystère. La piste d'embrouillaminis mentaux digne d'un
scénario de David Lynch est encore une fois relancée. Il y
a cinq ans, la couverture de son Girl/Boy EP s'ornait d'une
photo de la tombe de son frère jumeau mort à la naissance
et dont il porte le nom (seul le D qui sépare son prénom
de son nom est là pour faire la différence). Mais de cela,
Richard D. James n'aime pas non plus beaucoup parler
(«J'aime l'idée qu'il y a des mots qu'on ne peut pas
prononcer»). On n'est pas prêt de savoir qui est vraiment
Aphex Twin.

greetings from paris,
(: andreas



 

djfony from www.disfony.com on 2001-11-19 10:02 [#00053451]



Kompressor?


 

IronLung from Dark Side of the Moon on 2001-11-19 13:14 [#00053492]



And if the album techno more waited year made on arrival as
much effect than a fart on an oil-cloth? After five years of
silence, only broken by two (spectacular) maxis, the gourou
of electronisa English comes out of wood. Aphex Twin is back
with a double album... and its bacon head. In thirty
characterial ranges and nearly two hours of music
crucifiante, Drukqs is presented in the form of an album
more " hard to swallow " of Richard D. James and,
paradoxically, any gate to believe that that amuses it, on
the air: " It is my music preferred among all those which I
composed.

Alternation of deflagrations acid-breakbeat - whose
ultraviolence is sometimes moderated by melodies,
semi-elegiac semi-distressing - and of gymnopédies naive
claiming itself of Erik Satie (" its music inspires to me
"), this tenth album of Aphex Twin (accountancy is difficult
to hold) does not brush anybody in the direction of the
hair. It is rather rare besides that a type which has all
the cards in hand to become a star of the show biz magnet,
to make fade Daft Punk and other Prodigy, refuses to play
the game so that one thinks of reproaching him. "

Reference. Appear venerated underground techno and respected
electronic avant-garde (its ICCT Hedral was taken again by
Philip Glass, Stockhausen recently invited to play Barbican
Center of London), Richard D. James is even often quoted
like reference by the artists " rock'n'roll ". Initially
dissimulated under innumerable pseudonyms (AFX, Blue Calk,
Polygown Window...), it (was abruptly sur)incarné with the
turning of the Nineties, at the point to become, thanks to
the single Windowlicker, one of the most identified heads
scene (more or less) dance. The clip, produced by his/her
friend Chris Cunningam, remained in all the memories -
especially of those which hate the techno. One saw there the
grimaçant face of Aphex Twin numerically established on the
copious bodies of ten bimbos escaped from a Californian
porn. The piece itself, malignant marriage of
experimentation and pop format, was one of most remarkable
than the British iconoclaste ever laid. The gates of glory
were ready to open in one is delirious of cumbersome
superlatives (of the style " the Mozart of electronisa ")
imagined by diverted journalists.

Instead of that, faithful to its legend, Richard D. James
preferred to disappear. Announcing itself more but by
improbable sets of DJ where, generally hidden on the side of
the scene, with knees behind platinums, it is baited to
waste the evening. The rumours which since always circulate
on its account (his/her father distributed LSD in a
psychiatric hospital, it does not have a driving licence but
rolls out of tank in the fields of Cornouailles where it was
born...) were geared down. The last noises, probably
autodistillés by this large strategist of the intox, even
seemed to indicate that it intended to leave the circuit to
be devoted to his French girl friend.
Deliberated? If Drukqs proves the opposite, it confirms that
the inspiration of the one of the most prolific contemporary
artists is (temporarily?) in Bern. Plethoric and excessive,
this double album too often sounds as a pastiche carried out
by one of the innumerable clones which plunder its uvre. For
some titles of the best vein, it is necessary to support too
many funds of drawer pain-killers.

If this large eccentric, which takes pleasure in its
character of asocial grimaçant, did not want (or not known)
to make the sorting, it is undoubtedly for contractual
reasons. Although it contradicted it by e-mail with
Libération (" I never said that "), the rare interviews
which it gave lately reconsider a point: there remained to
him two albums to be delivered at Warp, the label emblematic
of electronisa of which he does not seem any more to approve
the options, to be able to find its freedom. Undoubtedly,
with the manner of Lou Reed, other large psychopath whose
legend wants that it delivered Metal Machine Music, its disc
obscurest (and one of preferred of Aphex), to get rid of its
house of discs of the time, Richard D. James it chose to
come out a double album to shorten its obligations.
Assumption which seems confirmed by the simultaneous output
of the first reference (difficult to unearth) of Men, the
label which it has just created with Squarepusher (one of
its rare fellow-members finding thanks to its eyes). What
imports the rumours and interpretations vis-a-vis with
somebody whose dislike of the medias is proverbial (" the
simple idea of a chronicle of disc appears ridiculous to me,
I insane of reading the opinion of people whom I do not know
"). On the other hand, it is difficult not to notice that
none the new titles (Cymrv Beats, Kesson Dalef...) is
pronounceable, except only one: Father (father).
Mystery. The track of mental muddles worthy of a scenario of
David Lynch is once again started again. Five years ago, the
cover of its Girl/Boy EP was decorated of a photograph of
the tomb of his/her twin brother died in the birth and of
which it bears the name (only D which separates its first
name of its name is there to make the difference). But of
that, Richard D. James does not like either much to speak ("
I like the idea that there are words which one cannot
pronounce "). One is not ready to know who is really Aphex
Twin.

Greetings from CA....


 


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